Les cycles naturels,base de l’Agroécologie |
Qu’est ce que l’Agroécologie ?
Les cycles naturels,base de l’Agroécologie |
Pourquoi l’agriculture industrielle est-elle aujourd’hui dans une impasse ?
Pourquoi l’agroécologie est-elle une voie incontournable ?
Au Brésil, grande puissance agricole d'exportation, les deux tiers des petits paysans n'arrivent pas à sortir de la pauvreté. Notre travail est indispensable pour qu'ils s’insèrent au sein de la société Brésilienne.
L'équipe d'AVSF est présente dans la région d'Apodi, au Nord est du pays, depuis 2006. En partenariat avec des ONG locales, et des groupes d'agriculteurs, elle définit et diffuse des pratiques d’agriculture durable.
AVSF encadre un projet qui vise à développer l'apiculture et le maraîchage.
- Lors de réunions « d'information et d'échanges paysans », il a été décidé collectivement de
stopper les brûlis et de gérer la biodiversité de la flore locale, en favorisant les espèces les
plus utiles à la production agricole. Cette gestion améliorée de l'environnement a favorisé
la richesse des sols, ainsi que l'apiculture, particulièrement lucrative et adaptée. Les
agriculteurs se sont aussi rendu compte de la nécessité de supprimer l'usage de pesticides.
- En parallèle et de façon complémentaire, les jardins potagers agroécologiques se sont
développés et se sont diversifiés. De nombreux produits sains (fruits, légumes, plantes
médicinales) sont à la fois vendus localement et destinés à la consommation des paysans et
de leurs familles. Ces cultures de cycle court valorisent et rémunèrent le travail familial
et principalement celui des femmes qui sont généralement responsables de ces espaces de
production intensive.
Plusieurs préfectures de la région se sont associées à cette dynamique en mettant à
disposition des espaces pour recevoir des marchés paysans agroécologiques. La vente sur
les marchés locaux est une pratique intégrante de la démarche promue par AVSF et ses
partenaires, elle permet aux familles paysannes de mieux vivre de leur production.
A Madagascar, une grande majorité de la population est rurale. 70% des paysans vivent sous le seuil de pauvreté et pratiquent une agriculture rudimentaire d'autosubsistance. Ces techniques traditionnelles ont énormément fragilisé les sols, alors que la population à nourrir n'a cessé d'augmenter.
Proposer des techniques variées et adaptées à chaque paysan
Aujourd'hui, l'agro-écologie permet aux paysans malgaches de retrouver leur autonomie alimentaire et d'améliorer leurs conditions de vie, tout en assurant la restauration de leur environnement déjà fortement dégradé.
AVSF intervient depuis 2002 auprès des communautés et organisations paysannes dans différentes régions de l'île, à travers quatre programmes pour la promotion d'innovations agro-écologiques.
L'amélioration et la diffusion des méthodes agro-écologiques promues par l'association passent par des échanges et des formations de « paysan à paysan ».
Même si la majorité des paysans malgaches, trop vulnérables pour investir dans ces nouvelles techniques, préfèrent valoriser les pratiques plus traditionnelles, les techniques d'intégration d'agriculture et d'élevage (IAE) ont rencontré un grand succès auprès des agriculteurs. Cette technique permet aux paysans de nourrir le bétail avec le surplus agricole et de fertiliser les champs de manière naturelle avec le fumier.
En 2010, AVSF a aidé 1690 paysans à mettre en place des cultures fourragères, ainsi que des fosses fumières et compostières. Les zébus sont les principaux compagnons des agriculteurs malgaches. A l'échelle des communautés, grâce au soutien de l'association, des règles de gestion à l'échelle du terroir appelées « Dina » ont été mises en place collectivement afin de restaurer également l'environnement.
De nombreuses techniques ont ainsi pu être testées puis évaluées par nos techniciens, ainsi que par les communautés paysannes impliquées. Ceci a permis à AVSF de constituer une banque de données d'une gamme diversifiée de pratiques et techniques ayant fait leurs preuves depuis de nombreuses années, afin de favoriser des options réellement pérennes de pratiques agro-écologiques.
Chaque famille paysanne peut ainsi faire son choix en fonction de son environnement, de ses ressources et de son niveau de technicité.